Toulouse, capitale de la République d’Espagne

200 000 à 400 000 espagnols immigrèrent en Midi-Pyrénées, près de 20 000 à 40 000 s’installèrent à Toulouse.

Sous le gouvernement de Vichy, les anti-franquistes sont poursuivis et envoyés dans les camps d’extermination.

Ceux-ci prendront le maquis et combattront le nazisme dans le sud-ouest.

Les Partis républicains de l’Espagne se réuniront salle du Sénéchal, à la fin de la seconde guerre mondiale, ils tentent une incursion armée en Espagne du nord, mais se rendent vite conte que le Général Franco ne sera pas chassé du pouvoir.

Ils s’organisent de 1954 à 1972, jusqu’à la mort de Franco.

Un toulousain sur dix est espagnol.

Les émigrants économiques et politiques débarquent d’Espagne à leur tour.

1975, Franco meurt, en 1982, un gouvernement socialiste est même élu, les Espagnols de Toulouse n’ont plus de raison de mener leur combat, certains rentrent en Espagne, d’autres y reste, Toulouse étant devenu leur terre d’accueil.

Ils fondent la Casa de Espana qui devient un centre culturel où les Espagnols se rencontrent pour jouer aux dominos.

Square Goudouli, square Charles de Gaulle ou au Grand Rond, les espagnols ont encore l’habitude de se rencontrer et de jouer aux cartes ou de discuter.

L’Institut Cervantès s’installe à Toulouse officiellement sous Filippe Gonzales.

Noria, avenue des Minimes, à côté de la Casa de Espana, Toulouse